dimarts, 18 d’agost del 2015

PHILIPPE LANÇON,
Redactor de CHARLIE HEBDÓ, sento com parla avui en una entrevista a la cadena SER,
Parla molt bé el castellà .  recullo la idea que ha pogut tornar a riure. ja que no podia per les ferides de l' atemptat  i, segons escriu, també  " perquè no tenia dret"
Copio aquesta informació de la  SER:



Lançon subraya que lleva 30 años ejerciendo con libertad el periodismo, "una condición esencial de la profesión" que le ha servido desde la responsabilidad para "pensar lo que pensaba, ver lo que veía y escribir lo que creía que tenía que escribir". El pasado 17 de enero, el terrorismo quiso acabar con ello en lo que define como una "venganza extraordinaria y totalmente loca de un mundo que quiere impedir la libertad de expresión".
En el recent passage  per terres franceses compro  el darrer "CHARLI" de del 12 d' agost del 2015, nº 1203.
 En ell trobo aquest acudit, em sembla oportú  per recordar també el conflicte  de GAZA  , de fa un any i d' ara

No cal recordar com estan  les plages de GAZA i què va passar  fa un any
Llegeixo amb atenció l' article de PHILIPPE LANÇON   "LE PATIENT OBLIE" en l' apartat  DANS LE JACUZZI DES ONDES
A poc a poc vaig entran en el dramatisme del que explica . Em cal més d' una lectura i traduir algunes parales per cap captar el sentit  de les frases finals
Parla del seus dolors,  aquells que   va patir tot fent la recuperació curan   a l' hospital,    des del gener i febrer,  i es pregunta com ha estat possible oblidar-los.
Una enfermera li va dir
" Ce vous sentez aujourd' hui,  vous l' oblierez plus vite  que vous ne pensez. Et c' est bien ainsi"
Escriu a continuació:
D' autres  sensations ont pris la place , mais je suis incapable  de les comparer aux précédentes: elles ont sauté l' une après de l' autre  dans un trou et ne vivent que  par le souvenir  de leur intensité. Les mots les ont pourtant fixées, au moment même  où ells m' envahissaient; mais elles  étaient au-delà des mots, des mots habituels, puisq' elles étaient au-delà du corps habituel . Il aurait fallu inventer pour chacune un langage qui n' aurait servi  q' une foix, inédit comme elles, inconnu  comme elles, jetaible après usage car immédiatement  périmé  par la senstion suivante; un langage qui aurait innoculé au lecteur, comme aurait dit Rimbaut, le dérèglement  progressif - et à vrai dire, abusif - de tous les sens. Mais je ne mais suis pas reconnu poète: je ne suis que patient.  

Filòsof, lingüista, escritor, , activista de la paraul, sento per ràdio que vol saber el perquè  ho van fer. FILIPPE LAÇON  algú important  a seguir. Jo també ho vull saber.
Copio un paràgraf  de P.  LANÇON  prou significativa  del dia  13  de gener  dirigida  des del diari als amics, en aquells moments, tots.
Chers amis de Charlie et Libération,
Je suis journaliste à Libération depuis vingt et un ans, j’en suis fier, j’aime les gens qui y travaillent et y ont travaillé. Je suis devenu chroniqueur à Charlie en 2003 parce que Philippe Val me l’a proposé en disant : «Fais ce que tu veux, essaie tout et n’importe quoi, invente, transgresse !», quel programme (forcément non rempli), et parce que Serge July l’a accepté. Je n’ai jamais eu à m’en plaindre. Ces temps-ci, les deux journaux ont souffert, mais, à Charlie, jamais les conférences du mercredi matin n’avaient été aussi vivantes, joyeuses, agressives, excitées. Il y existe une extraordinaire tradition de l’engueulade qui gonfle, qui gonfle, et que dégonflait soudain une blague, généralement de Charb, de Luz ou de Wolinski. Puis tout le monde continuait en riant. C’était la joie de dire toutes les conneries possibles, sous le contrôle amical des conneries des autres, pour le plaisir de la dispute et la certitude qu’il en sortirait quelque chose, une idée, une phrase ou, naturellement, un dessin. 


 

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